Film en N & B.
Autour du film :
Le scénario de Lillian Hellman est sa propre histoire.
Un peu d'histoire :
L'opération Barbarossa (en allemand : Unternehmen Barbarossa), nommée en référence à l'empereur Frédéric Barberousse, est le nom de code désignant l'invasion par le IIIe Reich de l'Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir du 22 juin 1941.
Le 23 août 1939, l'Allemagne nazie et l'Union soviétique signent un traité de non-agression et de partage de l'Est de l'Europe. Cependant, le 21 juillet 1940, moins d'un an après, Hitler demande à son état-major de préparer un plan d'invasion de l'Union soviétique. Confiant, il déclenche le 22 juin 1941, un an exactement après la signature de l'armistice entre la France et le IIIe Reich, l'opération Barbarossa. Celle-ci ouvre le front de l'Est, qui devient le principal théâtre d'opérations de la guerre terrestre en Europe, et qui joue un rôle déterminant dans la défaite du Troisième Reich. Les plus importantes et sanglantes batailles terrestres de la Seconde Guerre mondiale se déroulent sur ce front. Les conventions de Genève n'y sont pas respectées et les prisonniers, maltraités et affamés, connaissent des mortalités de masse. De 1941 à 1945, 80 % des pertes de la Wehrmacht sont subies sur le front russe.
L'opération Barbarossa est la plus grande invasion de l'histoire militaire en termes d'effectifs engagés et de pertes : près de quatre millions de soldats de l'Axe pénètrent en Union soviétique. En plus des troupes, l'opération Barbarossa a mobilisé 600 000 véhicules et 600 000 chevaux. Cette invasion marque aussi un tournant dans la guerre, jusqu'alors encore assez localisée et européenne. Elle va bientôt embraser le monde entier.
Accusation de propagande :
En 1944, l'image positive de l'URSS véhiculée dans Âmes russes, est à l'évidence liée à l'alliance entre l'Union soviétique et les États-Unis durant la guerre. Mais à la fin de la guerre et avec le début de la guerre froide, le Comité des activités anti-américaines (HUAC) qualifie Âmes russes comme l'un des trois exemples reconnus de « films de propagande pro-soviétique » réalisés par Hollywood (les deux autres étant Mission à Moscou et L'Étoile du Nord (1941 et 1943)). Ayn Rand, le consultant de l'HUAC, écrivain pro-capitaliste et anticommuniste d'origine russe, affirme en effet que Âmes russes dépeint une Union soviétique idéalisée, avec une liberté et un confort qui, selon lui, n'ont jamais existé en URSS.